Lac de Saint-Agnan (Nièvre)
Situé en plein massif du Morvan, ce lac aux paysages somptueux que certains comparent au Canada, offre depuis 1969, date de création du barrage, des habitats favorables à de nombreuses espèces de poissons. Peu encaissé, il ne subit pas de fortes variations de son niveau d'eau, son bassin versant est de 50 km2. Sa profondeur varie entre 4 et 12 m au pied du barrage. Les fonds sont très irréguliers et parsemés de souches d'arbres et de rochers.
Alimenté par les eaux claires et fraîches du Cousin, le lac de St Agnan possède une belle population de carnassiers (sandres, perches et brochets) mais également de poissons blancs et de carpes.
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... Au fond, à droite, un petit autel de pierre sert de table ou plutôt d'étagère sur laquelle trône un vieux phono. Dans la cavité du mur, la statue de St Pierre, dont le bras dressé sert à pendre une mitraillette. Ici tout est commun, le pain, les quelques conserves ou paquets de pâtes. Mais autour du 10 février c'est la neige. À cause des pistes, il est dangereux de sortir, il faut employer des ruses de sioux pour assurer un maigre ravitaillement.
Au 20 février, la position est difficilement tenable, la neige persiste, on entend des bruits de moteurs plus rapprochés, nous ne sommes pas encore localisés, mais ... Nous quittons ces lieux avec les quelques vivres qui nous restent. Pourtant, nous sommes chargés comme des mulets avec nos armes, nos munitions, nos explosifs".
Armand Simonnot "Le maquis Vauban"
Vigreux Marcel , Le Morvan pendant la Seconde Guerre Mondiale.
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Avion allemand abattu à Montsauche par l'aviation française en mai 1940
Le Maquis Camille, à la ferme des Goths (Chalaux, août 1944)
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"Le Négus", cuisinier du Maquis Bernard |
Rassemblement de maquisards dans le sud Morvan (Maquis Louis)
Femmes de la Résistance (Maquis du Loup) |
Montsauche, incendié le 25 juin 1944 L'Abbaye Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire |
Saint Grégoire, pape de 590 à 604, en rédigeant "la Vie de Saint Benoît"contribua beaucoup à faire connaître celui-ci et à propager sa Règle.
La Règle de Saint Benoît, déjà adoptée largement dans les monastères d'Occident, conjointement avec la Règle de Saint Colomban, fut imposée à tous les monastères de l'empire Carolingien par l'empereur Louis le Pieux, fils de Charlemagne au Concile d'Aix-la-Chapelle en 817, sous l'influence d'un autre moine du nom de Benoît, Saint Benoît, abbé du monastère d'Aniane en Languedoc.
Dés lors, toutes les réformes monastiques en Occident au cours de l'histoire, celles de Cluny, de Citeaux, de La Trappe au XVIIe siècle, celles du XIXe siècle se firent toutes dans un souci de retour à l'observance de la Règle de Saint Benoît.
St Benoît (vers 480-547)
St Benoît (vers 480-547)
De nos jours encore, dans presque tous les monastères d'Occident : bénédictins, cisterciens. olivétains, des hommes et des femmes vivent sous la Règle des Moines. Celle-ci est lue et commentée quotidiennement dans les communautés.
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Saint-Brisson, l'église (Nièvre)
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Saint-Brisson Quarré-les-Tombes (Yonne) |
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L'histoire de l'église de Quarré-les-Tombes commence dès le Moyen-Âge, au XIVe siècle, où elle n'était qu'une simple chapelle de bois, dédiée à St Georges, patron des chevaliers.
Dès la première partie du XVIe siècle, les moines de Moutiers Saint Jean ont bâti le choeur et un premier clocher.
Un deuxième clocher le remplacera peu avant 1789 sous l'action de l'abbé Blaise Begon.
Ce n'est qu'à partir de 1845 que l'église prend son aspect actuel, avec la construction des bas-côtés, des tourelles nord et sud, et du portail surmonté d'un nouveau clocher.
Située sur le mont Culan, elle dresse fièrement son clocher, visible de loin, qui se détache sur la forêt morvandelle.
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Église St Georges de Quarré-les-tombes |
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"Un clocher qui se voit de loin, qui semble fédérer les hameaux dispersés du bocage et qui, pour les fidèles, est "un doigt qui leur montre le ciel".
"Des cloches qui s'entendent de loin et qui ont ponctué des siècles de vie locale. L'horloge qui compte le temps ... Le coq qui regarde la pluie et le beau temps..."
Des sarcophages vides, aucun texte sûr... Alors ?
Première hypothèse
Celle d'un entrepôt. Les gens de Quarré auraient été des "tombiers" spécialisés dans la fabrication de sarcophages à partir de blocs dégrossis amenés des pays calcaires et se seraient livrés au négoce de ces sarcophages grâce à la voie romaine Autun-Auxerre qui passe à proximité du bourg.
Seconde hypothèse
Il s'agirait d'une nécropole. On aurait enterré les gens ici sous la protection de St Georges (patron de la paroisse et du pays). Un certain nombre de sarcophages vides auraient été tenus en réserve pour servir au fur et à mesure des besoins.
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Saint-Agnan, l'église |
Saint-Léger-Vauban (Yonne) |
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Le décret impérial du 7 décembre 1867 entérinait la transformation du nom de Saint-Léger-de-Fourcheret en Saint-Léger-Vauban, célébrant ainsi le lieu de naissance du célèbre maréchal de Louis XIV. C'est en effet ici qu'est né et fut baptisé en mai 1633 Sébastien Le Prestre, futur marquis de Vauban, qui éblouira le roi de son génie militaire. Il passa son enfance dans la simplicité, au milieu des paysans du Morvan, avant de partir à 18 ans au service du prince de Condé. Vauban sera toute sa vie préoccupé par la précarité de la condition paysanne. Il restera attaché à ses origines morvandelles et sera inhumé à Bazoches après sa mort en 1707.
"Sans doute la place sera prise, mais elle coûtera plus de sang! Pour moi, Sire, j'aimerais mieux avoir conservé cent soldats à Votre Majesté que d'en avoir ôté trois mille à l'ennemi".
(À propos du siège de Cambrai)
"Les causes de la misère des peuples de cet État sont assez connues (...) mais il m'importe beaucoup de chercher un moyen solide qui arrête ce désordre... "
Préface du "Projet d'une dixme royale".
"On pourra faire le projet des nouvelles colonies, sur le pied d'employer en Canada cinq ou six bataillons bien complets, et plus si l'on veut, à relever tous les cinq ans, pendant trente années de suite". "Faire marier les jeunes gens sitôt qu'ils auront atteint l'âge de dix-huit ans, et ne souffrir personne dans les colonies qui ne se marie"...
"Les colonies floriraient bientôt et se grossiraient à vue d'oeil, que si à tout ce que dessus on ajoutait un grand soin d'empêcher qu'ils (les colons) ne se dissipassent en découvertes de nouveaux pays ou par s'écarter dans les bois comme ils font présentement à la chasse des castors qu'il faudrait laisser tout entière aux sauvages alliés et en commercer avec eux, ne s'occupant uniquement que des établissements qu'il faudrait étendre peu à peu le long des rivières navigables, et de part et d'autre en remontant le grand fleuve Saint-Laurent jusqu'à ces grands lacs ou mers douces, dont il serait aussi très à propos d'occuper les bords et les lieux plus avantageux à y faire des ports et prendre des postes, notamment sur les communications d'un lac à l'autre.
Moyen de rétablir nos colonies de l'Amérique et de les accroître en peu de temps,1699.
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Portrait d'une Dame, époque Louis XIV
Saint-Agnan
Saulieu (Côte-d'Or)
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Saulieu serait dérivé du latin Sedis locus (lieu de relais). C'est alors une étape importante sur la principale voie romaine reliant Lugdunum (Lyon) à Gesioracum (Boulogne-sur-Mer).
Cette situation privilégiée de ville étape se confirme par la suite, Saulieu se trouvant à mi-chemin sur le Grand Chemin de Paris à Lyon, aux confins du Morvan. Plusieurs relais et auberges accueillent les voyageurs les plus illustres, de Charlemagne à Napoléon.
On vante déjà la qualité de la cuisine régionale, très appréciée.
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François Pompon, sculpteur Saulieu 1855-Paris 1933 |
Ours blanc, moulage résine de l'oeuvre originale en plâtre de 1928 |
Tour d'Auxois, ancien abreuvoir
La Tour d'Auxois, construite auXIVe siècle est le dernier vestige des remparts médiévaux de Saulieu. Devant, se trouvait un grand abreuvoir, que pouvaient directement traverser les troupeaux et les équipages de chevaux pour boire sans s'arrêter.
Comblé dans les années 1960, il a été remplacé par un square à l'honneur du célèbre chef Alexandre Dumaine,"Cuisinier des rois, et Roi des cuisiniers".
Bernard Loiseau, un des grands chefs de France, Hôtel Restaurant La Côte d'Or
François Pompon, Taureau Montbard (Côte-d'Or) |
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L'église Saint-Urse |
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Le cabinet de travail de Buffon
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Jean-Jacques Rousseau |
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Buffon se levait à 5h pour le courrier et les affaires. Dès 6h, il traversait son superbe parc en terrasses et gagnait à 500m de là son cabinet de la Tour Saint-Louis, où il n'était pas question de le déranger avant 13h, voire 14h. Il rentrait chez lui pour déjeuner : heure de détente totale, bonne chère, plaisanteries, sieste, courte promenade. Nouvelle séance de travail de 17 à 19h. Réception des admirateurs et des amis jusqu'à 21h. À propos de cet horaire strict, respecté de 1738 jusqu'à sa mort, il dira à Hérault de Séchelles:
Les lieux, comme les heures, soulignaient la coupure entre le travail et le délassement: dans le parc, "beaux pins, marronniers, platanes bien ordonnés, volières d'oiseaux rares, fosse pour les ours et les lions", mais le cabinet de travail et la chambre à coucher étaient sommairement meublés. Cette sobriété ne s'étendait pas au vêtement, M. le comte de Buffon (il avait reçu ce titre en 1773) s'habillait avec élégance, considérant que le vêtement, au même titre que le style, exprime l'homme.
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Georges Louis Leclerc, comte de Buffon |
Et pour finir... une partie de pétanque !
Et le voyage continue ...
And the journey continues
nomadensolo@gmail.com
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