VIETNAM




VIETNAM

Capitale : HANOÏ

Population : 90 300 000 hab. 
Superficie : 331 200 km2
Monnaie : dong






Ces photos ont été prises lors d'un circuit de 1500 km en Land Rover,dans le nord Vietnam,  au départ de Hanoï, longeant les frontières Laotienne et Chinoise à travers les provinces de Hoa Binh, Son La, Dien Bien, Lai Chau, Lao Cai, Ha Giang, Tûyen Quang et Vinh Phuc avec les étapes suivantes:

Hanoï , Mai Chàu , Son La , Dien Bien Phu , Lai Chàu , Sapa , Ta Van , Hà Giang , Dong Van , Tuyên Quang , Hanoï








Région de Mai Châu 









Harvest in Moc Chau
lacquer on wood by Phung Pham











Les maisons sont montées sur de hauts pilotis ce qui crée, sous la zone d'habitation, un espace frais destiné aux animaux, au stockage et aux diverses activités de la famille. C'est ici qu'ont lieu les travaux de teinture et de tissage des vêtements.










Le delta du Mékong au sud, surnommé "la terre des neuf dragons" et celui du fleuve Rouge au nord sont les deux grands centres de production rizicole du pays, devenu le deuxième exportateur mondial de riz. En 2010, le pays a produit 40 millions de tonnes de riz dont 6,8 millions de tonnes ont été exportées et écoulées dans 130 pays et territoires à travers le monde.








Les Viêt (ou Kinh) représentent plus de 86% de la population du Vietnam qui comprend 54 ethnies réparties en 5 familles ethnolinguistiques.
 
Dans le Nord, on y rencontre ...
les Thai, divisés en Thai blancs et Thai noirs. Ils occupent les fonds des hautes vallées, le long du fleuve Rouge et de ses affluents et pratiquent la riziculture.

Les Dao, occupent les régions plus hautes, entre 400 et 800m et pratiquent la riziculture sur brûlis.
Plus haut encore, entre 900 et 1800m vivent les H'Mong qui pratiquent l'élevage. Les femmes sont renommées pour leur grande habileté dans l'utilisation du chanvre, de l'indigo et du batik.
 
 




                                                                 Gathering at the Pavilion
                                                   painting by Mai Trung Thu (1906-1980)



                                                         Les deux soeurs au balcon
                                                              Lé Phô (1907-2001) 






jeune fille Hmong, quelque part sur la route 6 dans la vallée de Mai Châu






Le pénitencier de Son La fut construit par les colons Français en 1908 pour les criminels de droit commun. À la fondation du parti communiste vietnamien en 1930, il fut agrandi et converti pour y enfermer les révolutionnaires anticolonialistes. De 1930 à 1945, 1007 prisonniers y ont séjourné .






L'histoire de l'Indo-Chine (orthographe d'avant 1909) est mal connue des Français qui pourtant s'y installèrent en maître durant un siècle. La colonisation, fait récurrent des peuples puissants depuis l'aube des temps, n'en finit pas de soulever de vives controverses en France. Ce livre tente d'apporter un éclairage sur notre passé colonial en Asie du Sud-Est. Pour le meilleur et pour le pire, c'est en Indo-Chine que l'influence de la France s'est exercée le plus tôt, le plus longuement avec le plus de persévérance et aussi avec le plus de bonheur.
Qui de nos jours connaît l'aventure évangélique des Pères jésuites Alexandre de Rhodes ou Pigneau de Behaine, les conquêtes commerciales et guerrières, de Jean Dupuis, Francis Garnier, Henri Rivière, l'aventure heureuse de Henri Mouhot, Auguste Pavie et Alexandre Yersin, dans cette péninsule inconnue avant qu'elle ne devînt Viêtnam, Cambodge et Laos?
Durant plus de trois cents ans, la France a exercé là-bas son influence, au point d'en modifier le mode de vie, les croyances morales, les paysages, le tracé des frontières et la pensée de ses habitants.
L'auteur raconte l'histoire, insupportable et remarquable à la fois, de l'épopée coloniale de nos grands-parents dans ces territoires qu'ils appelèrent Indo-Chine. Il a voulu que son ouvrage, constitué de faits événementiels, puisse se lire comme un roman d'aventures épiques.
Il conte le passé d'aventures que nous avons eues en cette Asie du Sud-Est, de 1550 à 1955, avec ces peuples Kinh, Khmer et Lao qui sont nos frères à jamais.
La dramaturgie qui suivra l'indépendance respective des pays de l'ex-Union Française et l'abandon total de la France n'y sera qu'évoquée.

L'auteur est un passionné de l'Asie et en particulier du Vietnam qu'il a parcouru en tous sens et où il possède de belles amitiés.
(quatrième de couverture)


Maquette du Pénitencier de Son La


sur la route 6
sur la route 6

                                                                jour de marché à Son La




rencontre au col de Pah Din, route 6, entre Thuân Châu et Dien Bien Phu






                                                        femmes de l'ethnie Thai à Son La









Dien Bien Phu !

Les belles heures de l'armée Viet Minhcommandée par le général Giap, à laquelle 10,000 soldats affamés des forces coloniales françaises se sont rendus le 7 mai 1954 après un siège de 57 jours. Intéressant musée. Beaucoup de photos et de cartes relatant la bataille. Effets personnels de soldats, vestiges de l'armée française sur le terrain même, tranchées, tanks et pièces d'artillerie et bien sûr, un cimetière, pour compléter le tableau.
 






La passion du voyage et de la découverte, voilà ce qui poussa Auguste Pavie (1847-1925) de Dinan vers l'exploration du Cambodge, du Laos et du Vietnam. Recruté en 1869 comme agent des télégraphes de Cochinchine, il est nommé vingt ans plus tard ministre résident à Bangkok. À son arrivée à Saigon, ville française depuis dix ans, il est chargé de reconnaître les régions reculées pour en faire le relevé cartographique.
En pirogue, à pied ou à dos d'éléphant, Auguste Pavie sillonne ainsi fleuves et forêts d'Indochine pendant un quart de siècle. Marchant pieds nus, se nourrissant de riz, il adopte les usages locaux, persuadé qu'ils sont les mieux adaptés à la vie en jungle. Topographe, il se fait aussi naturaliste, et à la pratique des sciences de la nature il ajoute celle des sciences humaines, notamment l'ethnographie. Il se montre curieux des peuples qu'il rencontre et dont il a appris la langue, recueille leurs légendes, observe leurs coutumes. Pour compléter ses observations, il traduit les textes anciens et emporte avec lui son encombrant appareil photographique.
Pourtant, l'ambition de ses voyages est diplomatique. Nommé consul à Luang Prabang en 1885, il doit regagner son poste puis rayonner vers les confins. Sa mission est double: faire valoir les droits de la France sur le Laos contre les prétentions du Siam, et garantir le passage du Laos au Tonkin. Lorsqu'il se met en route pour "les douze cantons thaïs" en 1887, c'est avec la certitude qu'il pourra les rallier à la France, même seul et sans escorte. Ni la surveillance des commissaires siamois, ni les incursions des bandes chinoises ne le détournent de son but et, un an plus tard, il rejoint à Dien Bien Phu la colonne française partie de Hanoi.
Libre penseur charmé par la sagesse des bonzes, jeune républicain séduit par le vieux roi de Luang Prabang, Auguste Pavie s'aventure dans des contrées quasiment inconnues des Européens de son époque. Si l'histoire officielle retient qu'il contribua à faire reculer l'influence siamoise sur les rives du Mékong et ajouta le protectorat du Laos à l'Indochine française, le lecteur contemporain se délectera surtout des paysages et des personnages que cet homme d'action et de convictions dessina avec bonheur au cours de ses immenses pérégrinations.

Henry Eckert, historien, spécialiste de l'histoire militaire de l'ancienne Indochine française.
(quatrième de couverture)





H'Mong fleur























H'Mong fleur à Viêt Quang








                                 Mother and child, lacquer on wood by Phung Pham





rizières, région de Sapa, province de Lâo Cai






                                                       









femmes de l'ethnie Dzao, région de Sapa





femmes de l'ethnie H'Mong à Sapa



                                             rizière, région de Sapa, province de Lào Cai









                                                femmes de l'ethnie Dzao, région de Sapa










                               femme de Ta Van

pont suspendu à Ta Van














                                    
                               jour de marché, région de Yen Minh, province de Hà Giang






jour de marché, région de Yen Minh, province de Hà Giang






rencontre, quelque part sur la route 4, entre Yen Minh et Dong Van, province de Hà Giang





                                  la rivière Nho Que






sur la route de Dong Van, province de Hà Giang





                                                                    
                                                               la rivière Nho Que



repiquage du riz, province de Tuyên Quang








                                                                   The Rice Seller
                        Nguyen Phan Chanh, (1892-1984) a master in Vietnamese silk painting






pluies abondantes, diluviennes... les rivières ont grossi.


pont sur le lac Hoan Kiem à HanoÏ


Towards the end of the 19th century, in an effort to contain the growth and development of popular anti-colonial movements amongst the Vietnamese community, the French government of Indochina reinforced its apparatus of suppression by strengthening the police force, developing the court system and constructing an extensive network of prisons.

Opened in 1896, Hoa Lò Prison was the largest of the French prisons in the north of Vietnam, others being built at Cao Bang, Son La, Lai Châu and Hai Phòng.

Built on the site of what is believed to have been a former craft village, Hoa Lò Prison quickly became a place where thousands of patriots and revolutionary  fighters were imprisoned and tortured, both physically and mentally. Many Vietnamese sacrificed their lives here to secure the independence and freedom of the nation.

Confined for years in tiny cells with chains and leg-irons, they endured savage treatment by prison guards. Yet, despite the atrocious conditions in which they were forced to live, these brave patriots and revolutionaries maintained their dignity and high sense of purpose, turning the prison into a school for revolutionaries  and staging frequent and often ingenious attempts to escape from the clutches of their oppressors..

Following the liberation of the north in october of 1954, Hoa Lò became a state prison  and was henceforth used to detain criminal offenders. However, from august 5,1954 until march 31, 1973, it was also used to detain American pilots whose aircraft had been shot down over Hanoï whilst bombing or attacking the north Vietnamese people. It was during this period that the Americans gave Hoa Lò the nickname "Hanoï Hilton".

Between 1964 and 1973 the prison's inmates included Douglas "Pete" Peterson, America's first Ambassador to the Socialist Republic of Vietnam, and John McCain, now a senator of the US Senate.

Two thirds of the original prison was demolished in 1993 to make way for the Hanoi Towers, (now Somerset Grand Hanoi) serviced apartment and office complex, but the south easternmost corner has been preserved and reopened to the public as a Historic Vestige and a memorial to the revolutionaries incarcerated here who gave their lives for their country.



 La prison Hoa Lò


Ancienne prison de Hanoï, construite par les Français en 1896Elle fut utilisée pendant l'époque coloniale pour les rebelles vietnamiens réfractaires à l'occupation, puis après 1954 pour les pilotes américains capturés qui l'avaient ironiquement rebaptisée le "Hanoï Hilton".


John Mc Cain, ex "pensionnaire" à Hoa Lò visite la prison en avril 2000.






















"Document passionnant en même temps que témoignage émouvant, le journal de Lê Cao Dài, chirurgien militaire au Tây Nguyên pendant la guerre de libération du Sud, jette sur une période à la fois glorieuse et douloureuse de l'histoire récente du Vietnam une lumière nouvelle. Nouvelle par la dimension humaine de son auteur:ses qualités hors du commun donnent à son journal une dimension qui débordent des limites spatiales et temporelles à l'intérieur desquelles il s'inscrit. Elles ont nom générosité, honnêteté intellectuelle et morale, franchise, parfois même candeur, intelligence, esprit d'initiative, détermination, énergie, dévouement, esprit de sacrifice à l'égard de son pays, bref, tout ce qui fait la grandeur d'un homme. Ce n'est pas seulement de cette guerre qu'il nous parle mais de toutes les guerres, avec leur fardeau de cruautés et d'injustices; pas seulement de ces malades, de ces infirmières, de ces médecins mais de toute l'humanité dolente et de la grandeur de ceux qui se dévouent à apaiser ses souffrances. Il en parle simplement, avec des mots familiers et modestes, comme de quelque chose de naturel. Son regard a la pureté de celui d'un enfant. Cette candeur donne à son témoignage une noblesse et une dignité qui inspirent à son égard un  respect sans limite en même temps qu'elle le rend à la fois proche et attachant.
                                           Pierre Darriulat  (quatrième de couverture) 



             Une mère et ses enfants traversent une rivière pour échapper aux bombes américaines
                                             photo de Kyoichi Sawada, Qui Nhon 1965





Alors qu'elle rentre d'une journée en forêt, Miên, une jeune femme vietnamienne, se heurte à un attroupement: l'homme qu'elle avait épousé quatorze ans auparavant et qu'on croyait mort en héros est revenu. Entre-temps Miên s'est remariée avec un riche propriétaire terrien, Hoan, qu'elle aime et avec qui elle a un enfant. Mais Bôn, le vétéran communiste, réclame sa femme. Sous la pression de la communauté, Miên retourne vivre avec son premier mari.
Au fil d'une narration éblouissante, l'auteur plonge dans le passé de ces trois personnages, victimes d'une société pétrie de principes moraux et politiques, tout en évoquant avec bonheur la vie quotidienne de son pays, ses sons, ses odeurs, ses couleurs...
Terre des oublis, roman de l'après-guerre du Viêtnam, est un livre magistral.
                                                            (quatrième de couverture)


Les photos suivantes ont été prises lors d'un deuxième voyage effectué en 2009 avec les étapes suivantes...

...Buon Ma Thuot , Lièn Son (lac Lak) , Dalat , Saïgon.

Chambre à Kratié au Cambodge avec vue directe sur le grand fleuve Mékong, né à 5000 m d'altitude, arrosant de ses 4200 kms la Chine, le Laos, la Birmanie, la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam, et dont la légende veut qu'un dragon aurait creusé son lit. Pluie battante. Des éclairs fendent le ciel noir  le soir de mon arrivée. Des cordes de pluie on battu mes fenêtres disjointes cette nuit et laissé une grande flaque d'eau dans ma chambre.

En route à 5 heures tapant le lendemain matin. Soleil à peine levé sur une petite route de campagne dans le matin calme, des gens debout ou assis sur le pas de porte de leur hutte sur pilotis, ou déjà vaquant à leurs occupations, bétail ou chiens endormis sur le milieu de la route.
J'arrivai vers 6h50 au petit poste frontière de Hoa Lu, côté cambodgien, rien de plus qu'une petite guérite dérisoire en planches au milieu de nulle part et qui ouvrait à 7.00 heures. Seul client à cette heure, à part deux ou trois personnes chargées de paniers de légumes et de marchandises diverses. Deux cents mètres plus loin, côté vietnamien, contrôle sac et passeport.
J'étais loin de me douter alors que j'avais encore dix heures et demie de route devant moi pour me rendre à Buon Ma Thuot, province de Dak Lak. Crochet inattendu par la banlieue de Saïgon sans en comprendre la logique, transfert à Thu Dau Mot dans un autre mini bus déjà bondé, n'ayant rien d'autre qu'un mini tabouret de plastique juste à l'entrée pour m'y assoir.
Nous remontons alors vers le nord jusqu'à Dong Xoai où là nous empruntons un segment de la route 14, la fameuse route Ho Chi Minh via Duc Phong et Kien Duc jusqu'à Dak Mil où nous bifurquons vers Buon Ma Thuot. La route Ho Chi Minh, encore appelée la Trans Nationale serpente aujourd'hui à l'intérieur des terres sur 1690 kms, traversant les hauts plateaux du centre et les vallées de la Cordillière Annamitique.
Allure folle, train d'enfer par moments, slalomant pour éviter les nids de poules et les motos bien souvent surchargées de matériel, de volailles ou de quadrupèdes quand ce n'est pas de la famille au completainsi que les vélos et autres véhicules. 
Plus d'une fois, à l'approche d'un tournant ou voyant arriver un bus en sens inverse, j'ai vu arriver ma dernière heure. Klaxons incessants, le système radio-DVD qui crache de la musique, que de vacarme...!
Quelqu'un vomit dans un sac, un autre par la fenêtre. Des passagers descendent, remplacés plus loin par d'autres qui montent avec leur bagage hétéroclite. Roulons parfois la porte ouverte, là justement où je suis assis sur mon petit tabouret, le commis du conducteur qui s'occuppe des bagages et de faire monter et descendre les passagers, debout, y fumant sa cigarette.
Un jeune couple assis derrière, intrigué semble t-il me tape sur l'épaule. La jeune fille parle quelques mots d'anglais..."Where do you come from"?"What are you doing here"?"Do you travel alone"?"Do you have friends in Vietnam"?...Voyant où et comment je suis assis..."You must be tired"?
Ah! Devant nous un bouchon... Un autre convoi funéraire! Nous voilà qui roulons au ralenti. Pas pour longtemps car le chauffeur s'impatiente. On eût souhaité qu'il connût un peu mieux le sentiment de compassion pour autrui car, à grand renfort de klaxon, nous dépassons sur le bas-coté de la route le convoi d'une trentaine de petites motos roulant doucement derrière le palanquin sur lequel une douzaine de femmes debout vêtues de blanc, couleur du deuil en Asie, se tiennent autour du cercueil. Le spectacle est touchant. Devant le convoi, un homme sème à tout vent de la monnaie de papier, assurant ainsi que le défunt ne manquera de rien dans l'autre monde.Voilà le cimetière sur la gauche... La fin de son voyage...
 

Le mien continue...
Enfin descendu du petit car à Buon Ma Thuot. Heureux surtout d'être en vie après cette folle virée. La tête me tournait... Quel bien-être que le silence retrouvé dans ma chambre à l'hôtel Dam San. Au total, 490 kms, douze heures et demie de route. Une authentique aventure...
Made in Asia!










De braves gens à Buon Ma Thuot, comme partout ailleurs du reste. Certains t'abordent et carrément t'adoptent. Dung, par exemple, la jeune cinquantaine, ralentit sa petite moto à mon côté et de ses quatre mots d'anglais m'offre un café et son amitié.
Ça se passe en plein air, sur le trottoir, assis sur de mini tabourets de plastique. Sur sa petite moto, nous sommes allés chez lui un peu à l'extérieur de la ville pour y chercher un casque après s'être fait arrêté par la police et en a profité pour me présenter à deux de ses voisins, dont un, menuisier, dans sa petite boutique modestement équipée. Il m'a ensuite ramené et promené en ville et voulait me laisser son casque en souvenir ...





Région de LIEN SON, province de Dak Lak.

... Une voiture avec chauffeur réservée la veille m'a conduit à Lien Son à une cinquantaine de kilomètres. J'ai passé là trois jours dans une délicieuse tranquillité dans un petit bungalow au bord de l'eau au Lak Lake Resort. Aucun touriste, juste quelques locaux. Belle piscine désertée dont j'ai profité. Petit balcon couvert où il m'arrivait de siroter une bière Tiger au retour d'un départ matinal en randonnée sous un soleil de plomb dans les petits villages de campagne alentour, ou bien de regarder s'abattre la pluie diluvienne quasi quotidienne en fin de soirée.
Bao Dai, le dernier empereur du Vietnam pendant 19 ans de 1926 à 1945, avait non loin une de ses nombreuses propriétés qu'il est possible de visiter. Il s'était exilé en France, retiré dans un château dans la région de Cannes. C'est en tout cas ce que j'a lu sur une petite affiche postée sur une des fenêtres du bâtiment et qui relatait son histoire.



Bao Dai (1955-1997)

De Lien Son, un bus m'a conduit à Dalat via Buon Lac Dong, Dong Du, Bang Dung, Dinh Van, Lien Nghia et Hiep Thanh.
Sept heures de route pour Saïgon le lendemain via Di Linh, Tan Phi, Trang Bom et Bien Hoa.
Voilà qui mettait fin à 26 jours de bourlingue.   
 


















                                                                 











Nguyên Quang Thiêu est né, vit et écrit à Ha Dong, un petit  village que traverse le majestueux fleuve Day, tout près d'Hanoi. Ce fleuve dessine le cours de son oeuvre et chacun de ses textes se nourrit du petit peuple paysan qui l'environne. La force de ce jeune écrivain vietnamien se concentre dans la simplicité et dans la beauté de sa langue et de ses sujets,avec des personnages qui rendent inoubliables ces nouvelles belles et poignantes.

"Un véritable bijou que ce recueil de nouvelles écrites par un jeune auteur vietnamien. Nguyên Quang Thiêu n'a pas son pareil pour évoquer en touches fines les badamiers qui auréolent de leur ombre la route principale de son village. Et de puiser dans les récits de sa mère pour raconter la vie de maintenant et d'alors dans le monde rural des environs d'Hanoi, telle la belle destinée de la petite marchande de vermicelles" (kiosque)
(quatrième de couverture)



sur le lac Lak







                                                                       Séchage du riz















































                        
    Et vive la jolie mariée...


Et le voyage continue...
And the journey continues...

nomadensolo@gmail.com

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