MARRAKECH et ESSAOUIRA

Marrakech, mosquée de la Koutoubia

La vieille ville de Marrakech fut fondée en 1062 par Youssef ben Tachfin, souverain de la dynastie des Almoravides. Ceux-ci, nomades conquérants, firent de Marrakech leur capitale. Ils construisirent les remparts de la ville ainsi que sept portes: la porte la moins retouchée par les dynasties suivantes est celle de Bab Aylan. Les Almoravides créèrent aussi une palmeraie de 13000 hectares. 
(à peu près 150 000 palmiers)

Marrakech connut successivement les règnes des dynasties almoravide (1062-1147), almohade (1147-1269), mérinide (1269-milieu XVe siècle), saâdienne (1510-1659), et alaouite (de 1666 à nos jours)
Construite sous la dynastie Almohade, la mosquée de la Koutoubia est l'une des plus prestigieuses de l'occident musulman. Elle est faite de pierres et de briques et comprend un grand oratoire, un minaret haut de 77 mètres devenu le symbole de la cité.



  
              Cinquante jours sur les routes du Maroc ...
         


Le hammam

   Ses origines

Les origines du hammam remontent à l'Antiquité et sont issus des thermes romains. Presque à l'image des hammams que nous connaissons aujourd'hui, les thermes romains se composaient de plusieurs salles (bains froids, bains chauds et bains de vapeur) dont chacune avait une fonction particulière. Hammam qui signifie "source de chaleur"a également d'autres appellations: bain maure ou bain turc. La désignation du bain turc vient du fait que les Turcs, débarquant en Anatolie, ont adapté certaines pratiques romaines et byzantines; le bain faisant partie de l'une d'elles.

  Ses fonctions

Plus qu'un endroit pour se laver, le hammam est un lieu public devenu incontournable pour la vie sociale, surtout depuis l'avénement de l'Islam. En effet, l'Islam accorde beaucoup d'importance à la propreté du corps: le musulman doit être en état de pureté rituelle pour ses cinq prières quotidiennes. Le hammam connaît une grande expansion sous les Omeyyades (XIIe et XIIIe siècles) se répandant du Proche-Orient à l'Andalousie. Toutefois, son expansion s'arrêta aux portes de l'Occident, l'église chrétienne interdisant cette pratique de peur que ce "cadre de 
volupté " atténue les principes moraux de ses fidèles ou propage des maladies.
Ainsi, le hammam provient essentiellement des pays chauds et secs où le climat dessèche la peau. Il permet d'éliminer les impuretés et les toxines du corps et d'ouvrir les pores. Les glandes sudoripares sécrètent de la sueur et élimine les déchets , nettoyant l'épiderme en profondeur. La peau se ramollit, permettant l'évacuation des cellules mortes. La forte température calme tensions musculaires et courbatures et favorise également le sommeil. C'est un lieu de détente et d'échanges où chacun prend soin de son corps. Les hommes et les femmes y sont séparés mais son rôle social est incontestable: une fois par semaine les femmes y vont parfois en petits groupes avec tout le matériel nécessaire et s'y donnent rendez-vous également lors des grandes étapes de leur vie telles que pour un mariage ou après la naissance d'un enfant.
Il est obligatoire pour un musulman ou une musulmane de cacher sa "awrah". Ce mot désigne ce que l'être humain doit cacher par pudeur. En effet, les femmes entre elles et les hommes entre eux ne sont pas complètement dévêtus et doivent couvrir une partie de leur corps car l'Islam recommande la pudeur autant que la propreté. L'homme doit se couvrir du nombril jusqu'aux genoux tandis que la femme ne peut laisser apparaître que son visage, son cou, ses épaules, ses bras, ses pieds et ses mollets. Toutefois, cette prescription de la sunna du Prophète et du Coran n'est presque plus pratiquée de nos jours, la nudité étant devenue courante.








"Oublions tout et jouissons seulement au passage des choses qui ne trompent pas. Des belles créatures, des beaux chevaux, des beaux jardins et des parfums des fleurs" 


Pierre Loti    "Au Maroc"



"Il y eut un temps ou je faisais reproche à mon prochain
Si sa religion n'était pas proche de la mienne.
Mais à présent mon coeur est devenu capable de toutes les formes
 Une prairie pour les gazelles,
Un cloître pour les moines,
Un temple pour les idoles,
Une Ka'ba pour le pèlerin,
Les tables de la Thora  

Le livre de l'Amour 
Et quelque direction que prenne sa monture
L'amour est ma religion et ma foi".

Ibn al Arabî (1165-1240)


Ibn al Arabî
                                                           

              


                               tajine et thé à la menthe




  
  Le Musée de Marrakech


                                  

Le musée occupe l'ancien palais Mnebhi (200m2) situé au coeur du noyau historique de la médina. Cette belle demeure construite dans le style citadin marocain remonte à la fin du XIXe siècle. Elle est l'oeuvre de Medhi Mnebhi, ministre de la défense du sultan Moulay Abdelaziz (1894-1908)
Après l'indépendance en 1956, ce palais devient propriété de l'état et abrita le première école de filles de Marrakech. Construit sur le modèle de la maison à péristyle, le palais se composait d'un patio à ciel ouvert entouré de quatre salons, d'une douirya (cuisine) et d'un hammam, tous remarquables par leurs proportions et leurs décors.
Le Palais Mnebhi a été restauré et réhabilité en musée en 1997.
Le Musée de Marrakech organise uniquement des expositions temporaires autour de deux principaux thèmes: l'art contemporain et le patrimoine culturel et islamique. Ces expositions temporaires souvent thématiques présentent la collection de la Fondation Omar Benjelloun, des collections publiques ou privées ou des oeuvres récentes d'artistes contemporains.
Parallèlement aux expositions, le musée organise et accueille diverses manifestations telles que des concerts, des spectacles de théâtre et de chorégraphie, des projections de films, des colloques, des journées d'étude, des ateliers, etc.





Présent partout, le bois n'apporte pas seulement sa solidité et sa beauté, mais aussi son odeur.            Matériau à la chair paisible, il séjourne pleinement dans la demeure de l'homme. Pour le poète, le bois est un arbre en voyage, pour l'artiste il devient matériau noble.
L'introduction des arts du bois dans la construction des monuments remonte à l'époque Idrisside. Très vite, les dynasties almoravide, almohade, et mérinide l'utilisent.
Dans les greniers du sud, les portes sont décorées de motifs riches et variés,pour individualiser chaque pièce. Les portes sont pathétiques, leur beauté n'est nullement livrée au tout-venant.
Les portes sont d'une variété exceptionnelle. En bois massif, elles sont ornées d'un heurtoir, de gros clous ou par de larges peintures.
Les portes intérieures s'articulent sur deux pivots et se rabattent quand elles s'ouvrent. Ces portes intérieures des maisons portent ce versant de l'art caché.
En fait, ces portes recèlent en elles le mystère lumineux d'un art de vivre intérieur d'un être qui ne se livre que dans l'intime pour prolonger la vie.




                                    
Mehdi de Graincourt

L'artiste et son oeuvre.


Installé depuis plus de vingt ans à Marrakech, Français, Marocain de coeur, Mehdi de Graincourt a publié "Sur les pas d'Ibn al Arabî ", biographie du mystique soufi andalou (1165-1240). Prix Grand Atlas de l'Ambassade de France en 2011 pour sa biographie d'Ibn Battûta (1304-1369), grand voyageur de l'Islam.

Son beau livre: "Leur Maroc", paru en 2010 dévoile le regard d'artistes, écrivains et voyageurs venus d'ailleurs.
C'est le thème de cette exposition où Mehdi présente sa vision picturale de son "cher Maroc". Son oeuvre a reçu en 2012 le Grand Prix de la Rose David Foundation for Modern Art.


Ksar


    Ouarzazate, "Casbah des Aït ben Haddou"
Rabat, "Casbah des Oudayas"


Essaouira, "Les remparts"







La poterie berbère

Utilitaire et fonctionnelle, la poterie de terre est façonnée dans les campagnes et les petits centres de fabrication, et destinée à l'usage local. Vendue sur les souks hebdomadaires, elle est rarement exportée en dehors de sa région d'origine. Les poteries en terre cuite les plus réputées proviennent du Rif, du massif du Zerhoun au nord du Maroc et de certains villages berbères du sud. Les techniques de fabrication de ces poteries de qualité d'une grande simplicité se transmettent depuis des millénaires, de famille en famille.
Dans le Rif, mais aussi dans d'autres villages isolés du Maroc, où la production est très dispersée, ce sont les femmes qui modèlent la poterie à la main. À partir d'argile, elles créent des ustensiles faciles à manier, simples à utiliser et à laver. Assiettes plates, cruches à col, pots à beurre ou à lait, jarres et amphores constituent l'essentiel de la vaisselle familiale. Sans atelier ni tour, assises ou accroupies à même le sol, elles pétrissent l'argile épurée et tournent l'objet à la main sur un support plat, jusqu'à lui donner le galbe voulu. Elles humectent la terre, la façonnent et la lissent à l'aide d'une cuillère en bois ou d'un morceau de cuir. Les pièces les plus grandes sont façonnées par "étages", montées peu à peu et lissées à la main.




 La Médersa Ali ben Youssef


La Médersa Ali ben Youssef est l'oeuvre du sultan Abdellah al Ghalib qui en acheva la construction en 1564 - 65 comme en atteste l'inscription sur le linteau en bois au-dessus de la porte d'entrée: 
"J'ai été édifiée pour les sciences et la prière par le Prince des Croyants, le descendant du sceau des prophètes, Abdellah, le plus glorieux des Califes. Prie pour lui, Ô toi qui franchit ma porte afin que ses espérances les plus hautes soient exaucées".

Ses caractéristiques architecturales, la diversité de ses décors et de ses matériaux en font l'un des plus beaux édifices de l'époque sâadienne.



Avec son plan qui affecte un quadrilatère d'une superficie de 1680 m2, ses 132 chambres, son grand patio et sa salle de prière, la médersa fut durant plus de quatre siècles un foyer d'accueil pour les étudiants en soif de connaissances dans diverses sciences, en théologie notamment.
Les cours avaient lieu non pas au sein de la médersa elle-même comme on pourrait le croire mais à la mosquée Ben Youssef toute proche. La médersa était en fait une sorte de "cité universitaire" dans laquelle les étudiants logeaient, vivaient et révisaient leurs cours. La salle de prière leur servait pour l'accomplissement du devoir religieux.









De part et d'autre du patio, au rez-de-chaussée et à l'étage, se trouvent les chambres d'étudiants, au total 132 cellules. Les chambres qui ne donnent pas sur le patio central ou qui ne se trouvent pas à proximité des escaliers droit et gauche, s'agencent autour d'une courette à ciel ouvert, rappelant le style des maisons de la médina. Les chambres qui donnent sur le patio, destinées à accueillir les notables, sont plus spacieuses et confortables.





Zellige, marbre, plâtre et bois, quatre matériaux ont été utilisés pour revêtir les murs et conférer à la médersa un décor sobre mais riche.
Le zellige ou céramique murale polychrome couvre les jambages des murs, les vestibules, les escaliers et quelques unes des chambres d'étudiants. Les couleurs sont douces avec une prédilection pour le bleu, le marron clair, le vert, le blanc et le noir. Au-dessus des panneaux de zellige court une frise en céramique noire ciselée en technique de champlevé reproduisant des décors en calligraphie rehaussés de dessins floraux.
Le marbre couvre le sol du patio central et orne les côtés de l'entrée de la salle de prière. Huit grandes colonnes dont les quatre centrales en marbre massif de Carrare supportent la coupole de la salle de prière. Leurs chapiteaux finement décorés portent des inscriptions à la gloire du fondateur.
Le plâtre orne les murs du vestibule, du patio central, des galeries latérales et de la salle de prière. Il est décliné de diverses façons: tantôt reproduisant un décor floral, tantôt un décor géométrique, tantôt des stalactites ou encore des pommes de pin ou des calligraphies de style coufique.
Le bois surplombe l'ensemble du décor. Il revêt les plafonds des chambres, des vestibules, des portiques et les deux grandes coupoles. Il est également utilisé pour les portes, les linteaux,l es consoles, les balustrades et les moucharabieh des chambres d'étudiants donnant sur le patio central. Sculpté, découpé ou peint, le bois porte les décors géométriques, floral ou calligraphique.























Le Palais Badia


Je suis le Badiâ, l'Incomparable, bâti par le sultan Saâdien Ahmed el Mansour tout au long de son règne (1578-16030)  Je fus destiné aux festivités et aux audiences solennelles du souverain. Je vis défiler des ambassadeurs étrangers, des hôtes de marque, des savants et des poètes. Tous furent frappés par la hauteur et l'épaisseur de mes murailles sur lesquelles nichent aujourd'hui les cigognes, le faste de mon décor, la grandeur de mes bassins, la luxuriance de ma végétation. De part et d'autre de mon immense cour se dressaient quatre grands pavillons soutenus par des colonnes de marbre et richement ornés de zelliges, de plâtres sculptés, de bois peints d'une rare finesse. Le Pavillon de Cristal et le Pavillon des Audiences ont marqué les esprits de tous ceux qui ont pu en admirer la beauté. Aujourd'hui, même décharnés ou vestiges au ras du sol, ils ont gardé toute leur majesté.










    Pour bâtir cette oeuvre grandiose, le sultan choisit l'endroit nord-est de la casbah almohade. L'emplacement avait l'avantage de jouxter les appartements privés du sultan. L'ensemble palatial est constitué d'une grande cour en forme de rectangle de 135m sur 110 m, au milieu de laquelle fut aménagé un bassin de 90m sur 20m. Les angles du palais sont occupés par des bassins rectangulaires de 30 m sur 10 m.













                                       Le Palais Bahia




Je suis la Magnifique, comme mon nom l'indique. J'abrite l'un des plus vastes palais de la médina, près de deux hectares. Je suis l'oeuvre du grand vizir Ahmed ben Moussa dit Ba Hmad (et son père le chambellan Moussa Ben Mbarek el Boukhari) qui ordonna ma construction au crépuscule de sa vie entre 1894 et 1900. Je dispose d'une suite de cours, de jardins, de salons, de dépendances, tous, rivalisant de beauté et de splendeur architecturale et paysagère: une grande cour d'entrée aux arbres immenses; le petit Riad entouré de salles et de niches; la petite cour à ciel ouvert dont les chambres abritaient les appartements du maître; la cour d'honneur de 50 m sur 30m et sa salle de conseil fastueuse; le grand Riad à la végétation luxuriante entouré de salles et de niches; enfin, un autre appartement privé qui se compose de deux salles et deux niches  donnant sur un espace couvert.




L'ensemble est décoré de zelliges, de plâtre et de bois sculptés et peints d'une rare finesse. Les meilleurs ouvriers et artisans du pays y ont travaillé sans interruption durant six ans (1894-1900). Au-delà du palais, l'agdal Ba Hmad était un immense verger aux carrés plantés et irrigués par un bassin central.


















Essaouira

Construit par Sidi Mohamed ben Abdallah à partir de 1760, le port d'Essaouira comportait une porte, Bab el Marsa, et des plateformes donnant sur la mer, et conçues pour la manutention des marchandises. Et toute opération d'import-export devait obligatoirement transiter par ce port, ce qui mit fin au monopole de la compagnie danoise la "Bansk Afrikanske Kompagnie" qui, depuis 1751, avait le monopole du commerce libre au Maroc depuis l'embouchure de l'oued Oum er Rabia jusqu'à celle de l'oued Noun.
C'était un port à barcasses, c'est à dire que les marchandises étaient d'abord descendues dans les barcasses par les seuls moyens du bord, puis ces barcasses, menées à la rame, gagnaient le rivage où les cargaisons étaient alors débarquées manuellement.
Étant relativement proche des marchés intérieurs de Tindouf, Aqqa, et des routes transafricaines qui mènent à Tombouctou, le port fut, durant la période 1865-1874, la seule place du sud du Maroc largement ouverte sur l'extérieur et traitait en moyenne plus de la moitié du total des échanges maritimes du pays.
Durant la deuxième moitié du XIXe siècle il y avait une grande caravane annuelle qui allait de Mogador (ancien nom de Essaouira) à Tombouctou, en septembre, pour un voyage qui durait entre soixante et soixante-dix jours. Cette caravane comprenait au départ de la cité quelque deux mille dromadaires transportant  chacun une charge utile en marchandises de 150 kg environ. À Taoudeni, plusieurs autres milliers de dromadaires, récupérés à Tindouf, étaient chargés de sel. Vingt pour cent des dromadaires étaient vendus à Tombouctou pour éviter le retour à vide.
Un courant caravanier drainait les produits africains (ivoire, gomme, plumes d'autruches, poudre d'or) suivant l'itinéraire inverse de Tombouctou vers Mogador où arrivaient deux caravanes par an, en avril et en décembre. Ces produits représentaient 16% des exportations du port.



Néanmoins, jusqu'en 1912, Mogador fut un centre non négligeable d'influence anglaise: en 1850, plus de 80% des échanges extérieurs s'effectuaient avec la Grande-Bretagne.
Au cours du XIXe siècle, les mouvements portuaires devaient connaître des fortunes diverses, allant de l'activité intense entre 1833 et 1844, à l'inertie totale après le bombardement de la ville le 15 août 1844. Le nombre croissant de mouvements de navires allemands dans le port, (3 en 1899; 28 en 1890; 51 en 1895) incita le consulat d'Allemagne à proposer la réalisation à se propres frais, d'une station météorologique. C'est ainsi qu'au début de 1895, le Sultan Moulay Abdelaziz autorisa la Société Deutsche Seaware de Hambourg à ouvrir et à exploiter un observatoire à l'intérieur du port. Les équipements furent installés dans la tour forteresse sud de la sqala. De ce fait, cette station se trouve être la plus ancienne du réseau météo marocain. En raison de la première grande guerre, la station fut confiée à l'Institut Chérifien de la Physique du Globe.













salade marocaine










Dans le mellah d'Essaouira

Porte de l'ancienne synagogue 

Au milieu du XXe siècle, la communauté juive marocaine se compte encore en centaines de milliers d'individus; elle n'est pas touchée par la Shoah car le sultan Mohamed V refuse d'appliquer les décrets anti juifs de Vichy. À Vichy, qui avait demandé les siens à Sidi Mohamed ben Youssef (futur Mohamed V), celui-ci avait répondu: 
"Je n'ai pas de Juifs à vous envoyer, je n'ai que des Marocains"
Mais c'est après la guerre que les grands départs commencent. Entre la création de l'état d'Israël en 1948, l'indépendance du Maroc en 1956 et la Guerre des 6 Jours en 1967, 90% des juifs marocains émigrent. Les plus pauvres partent en Israël, tandis que l'élite et la classe moyenne s'installent au Canada et en France.










Ruines dans le mellah d'Essaouira




    Souq d'Essaouira, Marché aux poulets










"La vie dans ces pays du Midi est doublée par la sensation de plaisir de l'air et de la lumière.
Le beau court les rues.
On pense peu à toutes les vanités qui nous troublent la tête.
La gloire est ici un mot vide de sens"
Eugène Delacroix (1798-1863)






Eugène Delacroix (1798-1863)
autoportrait



Eugène Delacroix
croquis du Maroc (1832)












Et le voyage continue ...
And the journey continues ...

nomadensolo@gmail.com

1 commentaire:

Gildas Philippe a dit…

Très très beau. Ça donne envie d'y aller.
Tu es un très bon photographe.