TOUR DU MORVAN





 Sur le Tour du Morvan...

Mes étapes...


Saulieu - Moux-en-Morvan - Ouroux-en-Morvan - Planchez - Anost - Moux-en-Morvan



    Moux-en-Morvan





pause casse-croûte





















   Du nord au sud, monuments, stèles et plaques évoquent les 
sacrifices des Résistants du Morvan de 1940 à 1944.














Ouroux-en-Morvan



OUROUX-en-MORVAN, (Nièvre)

Commune située sur la voie Romaine Augustodunum reliant Autun à Orléans
En 1943, le capitaine Louis Aubin y fonda le Maquis Bernard, l'un des plus importants maquis du Morvan

















Plus ça change...










      réservoir de Pannecière-Chaumard





     Chaumard - l'église Saint-Pierre  (Nièvre, région Bourgogne- 210 hab)


La chapelle de Faubouloin


Située dans une forêt au coeur du Morvan.
D'après la légende citée par H.Picard dans "Visages du Morvan"...

"Deux bûcherons découvrirent un jour la statue de la Vierge dans le tronc d'un frêne. Elle pleurait et ils l'emportèrent à l'église de Corancy. Le lendemain, elle n'y était plus et avait repris sa place primitive, dirigeant son regard vers le rocher où se dresse actuellement la chapelle. Le curé de la paroisse partit la chercher avec ses fidèles afin de la ramener au village. Mais, elle devint si lourde que les boeufs devant la transporter ne purent avancer, et, encore une fois , revint au lieu où l'avaient trouvée les deux bûcherons. Deux jeunes filles prirent alors Notre-Dame et se dirigèrent vers Corancy mais une force surnaturelle  les attira vers le rocher où elles la déposèrent. Dès lors, la Vierge sourit et on comprit ce qu'elle désirait: un édifice religieux à cet endroit."


Sa porte principale porte la date de 1558, date supposée de sa construction. 






l'église de Planchez

la chapelle de Faubouloin








Planchez, village incendié le 25 juin 1944




Chez "la P'tite Millette" à Planchez





Église de Lavault








    Anost

    Les sarcophages constituent un repère important de l'histoire d'Anost  À 80 mètres de l'église, en 1979, lors de travaux, un sarcophage mérovingien a été fouillé. Il contenait le squelette d'un adulte couché sur le dos, les bras le long du corps. Dans la parcelle voisine, deux autres sépultures sous caisson de pierre ont été repérées mais non fouillées.
D'autres sarcophages se trouvaient au rez-de-chaussée du clocher de l'église jusqu'en 1932. Ces sarcophages laissent supposer l'existence d'un établissement religieux important à Anost à l'époque mérovingienne. (V ème-VIII ème siècles) 
 


Tombe d'un sire de Roussillon, statue gisante, pierre du XIIIème










Gisants dans l'église d'Anost, ceux de Jehan de Roussillon et de sa femme Isabeau (XIIIe siècle)
Classé Monument Historique 23/11/1903

Les mains jointes, vêtu d'un surtout par-dessus son armure de mailles, la tête coiffée d'un capuchon de mailles reposant sur son coussin, encensé par deux anges, les pieds reposant sur son chien, tient sous le bras gauche son épée au fourreau.

HISTOIRE: les Seigneurs de Roussillon 

En 1171, Alix de Glenne avait épousé Jean de Châtillon-en-Bazois et avait transporté ainsi, dans la maison de Châtillon-en-Bazois, les fiefs de Glenne, de Roussillon et de la Rochemillay.
"Jean de Châtillon prit dès 1251 le nom de Jean de Roussillon"
Le document le plus précis est le dénombrement donné par Jehan de Rossillon et sa femme Isabeau en 1271. Il est dit que Jehan de Rossillon. chevalier, et sa femme Isabeau tiennent du Duc de Bourgogne le château de Roussillon, connu maintenant sous le nom de "Vieux Château d'Anost", les bois, les prés dessous Roussillon et Cussy. Puis suit une liste des appartenances qui commencent par le marché de Cussy (très important à cette époque) et les hameaux s'étendant sur Cussy, Anost, Blain aujourd'hui Roussillon-en-Morvan et Menessaire. Le village d'Anost n'est cité que par sa forêt. L'église, et certainement le bourg, dépendaient du monastère de Saint- Symphorien d'Autun depuis 1140. En 1279, Jehan de Rossillon fit don au duc de Bourgogne de tout ce qu'il possédait à Moux,  Ménessaire et Chissey.

Les personnages représentés sur le tombeau des Gisants d'Anost ont, jusqu'à une période récente, été attribués à Girart de Roussillon, duc et comte de Bourgogne, et à sa femme Berthe, vivant au 9ème siècle, qui ont fondé les deux monastères de Vézelay et de Pothières. De ces personages historiques naquit entre 1135 et 1180 une chanson de geste relatant les exploits de Girart et de Berthe, et un roman au 15ème siècle, demandé par Philippe le Bon en1453. Le nom de Roussillon serait apparu localement en même temps que le développement de la chanson de geste de Girart de Roussillon au 12ème siècle.

"On voyait autrefois, dans la chapelle de la Sainte Vierge située du côté de l'épitre, deux statues de gisants. Mutilées pendant la Révolution, elles demeurèrent longtemps sur le cimetière. M.le curé Houdaille les fit encastrer dans le bas de l'église. (Mémoires de la société Éduenne d'Autun 1897). Elles s'étaient retrouvées derrière l'ancienne balustrade en 1830. Ces statues étaient déjà regardées à tort comme représentant Girart de Roussillon et sa femme d'après cet article de 1897. Plus tard, le curé Bringer (curé entre 1930 et 1956) écrivait: "Les deux statues tombales ... sont-elles les tombes des fondateurs des abbayes de Vézelay et de Pothières, célèbres dans toute la Bourgogne et ailleurs?  Il semble bien que non, car Girart de Roussillon et Berthe sa femme furent enterrés dans l'église abbatiale de Pothières et les pierres tombales furent transportées en 1833, à la disparition de l'abbaye, au musée de Chatillon-sur-Seine".

"Si le buste de la femme est bien conservé, celà tient dans doute à ce qu'elle était considérée comme Sainte et qu'elle était particulièrement vénérée. Paroissiens et pèlerins venaient gratter la pierre: la poussière recueillie à quelque tisane, passait pour rendre la santé"



Gîte d'étape Fortin à Anost









Menessaire (Côte d'Or)






    Le café à Menessaire

Mots cachés..."pour faire travailler la matière grise"




Merci Monsieur...

le temps s'est arrêté à Menessaire...





Menessaire






J'ai de la compagnie pour le casse-croûte




Établi à mi-pente d'une colline boisée sur l'emplacement d'un ancien poste romain, en visibilité directe avec Vézelay (à 10 km), le Château féodal de Bazoches, construit au XIIème siècle présente une architecture trapézoïdale constituée de quatre tours et d'un donjon entourant une cour intérieure (avec ses pierres à la patine gris-bleu), celle-ci présente un exemple exceptionnel  de restitution du décor tel que réalisé au XVIIème siècle.

Partant de Vézelay pour se rendre en Terre Sainte lors de la Troisième Croisade, les rois Philippe-Auguste et Richard Coeur de Lion furent les premiers hôtes de marque de cette demeure.



Successivement propriété des seigneurs de Bazoches, Chastellux, Montmorillon et La Perrière, Bazoches fut acquis en 1675 par le Maréchal de Vauban grâce à une gratification que lui accorda le roi Louis XIV à la suite du siège de Maestricht, où s'exprima de façon éclatante son génie militaire; là en effet, par l'emploi sur le terrain d'un ingénieux système de parallèles, la ville fut prise en un temps record et avec très peu de pertes humaines.

Dès son installation à Bazoches, Vauban y fit de nombreux aménagements et le transforma en garnison militaire.

C'est à Bazoches, notamment dans la grande galerie du château, que Vauban, fondateur du Génie, réalisa une notable partie des études et des plans de plus de trois cents ouvrages et places fortes, et qu'il élabora les méthodes d'attaque et de défense des fortifications qui firent de lui un maître incontesté de la stratégie des sièges et de  l'architecture militaire. C'est là aussi que furent méditées et rédigées ses réflexions sur un foule de sujets qu'il appelait non sans humour ses "Oisivetés". C'est à Bazoches enfin qu'il écrivit l'audacieuse "Dîme Royale"dont la diffusion fut aussitôt interdite.





 

Vauban, Sébastien Le Prestre de, (1633-1707) marshal of France, may have been the foremost military engineer of all time. He not only revolutionized the agressive art of siegecraft but also became a master of defensive fortification as well. He fought in all of France's wars of Louis XIV's reign (1643-1715), a principal objective of which was to attain defensible frontiers, secured by fortresses. Vauban's strongholds, each designed for its particular site, though generally in accord with his own theory of fortification, were to constitute the defensive wall around the french king's property.

 

So lasting was Vauban's influence that the French school of military engineering was held to be the leading authority on the profession for many generations and when the Army Corps of Engineers was constituted in 1779 during the US. War of Independence, George Washington turned to France to provide him with military engineer officers.
At the same time, painfully aware of the tax burden on France's labouring class, he devised a remarkable but abortive project for reform that anticipated the political economy of the later 18th century theorists.
Although he was unpretentious and straight forward, his martial appearance and unpolished manners disguised his kindness and his truly considerate readiness to help people. On the battlefront, he was always concerned to save soldiers' lives; and he often let other officers take the credit for the fruit of his own courageous efforts. The Duc de Saint Simon, the outstanding memorialist of the reign of Louis XIV, who never squandered praise described Vauban as "the most honorable and virtuous man of his age ... incapable of leading himself to anything false or evil.



Église St Hilaire de Bazoches-du-Morvan

Église Saint Hilaire

La première église de Bazoches datait du XII e siècle, mais elle a été brulée par les Huguenots en 1569. Elle a été reconstruite à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle. Elle comprend un porche sur lequel se dresse un clocher percé de fenêtres géminées à arcatures, équipées de petits auvents couvert de tuiles, jouant le rôle de rabat-son.
La nef est à deux travées de style gothique, flanquées sur la gauche, à hauteur de la première travée, d'une chapelle dédiée à Saint Franchy et contenent le baptistère.
Deux autres chapelles se font face à la hauteur de la deuxième travée, celle de gauche étant dédiée à la Sainte Vierge, celle de droite à Saint Sébastien. Cette dernière abrite le caveau familial de Vauban. Une plaque de marbre noir, scellée au mur porte l'inscription tumulaire:

"Ici repose haut et puissant seigneur Sébastien Le Prestre de Vauban" et énumère les titres du Maréchal et de son épouse, Jeanne d'Osnay.

Ici en effet sont les ossements de Vauban et de sa femme. Mais le coeur, enfermé dans un coffret de plomb, aurait été, conformément à un voeu du maréchal qui témoigne de son humilité chrétienne, enseveli sous les marches de l'autel afin d'être foulé par les pieds de l'officiant.
Ce pauvre coeur, meurtri par les hommes et par les femmes, il devait vagabonder jusqu'à sa mort. Il faillit encore se perdre en 1808, quand Napoléon 1er eut signé l'ordre de l'apporter à Paris, en l'église des Invalides, où il se repose maintenant sur un mausolée de marbre, face au mausolée de Turenne, cet autre serviteur de la patrie..."

Texte de Bernard Pujo extrait de "Si Bazoches m'était conté..."

                                                                                                                      




The medieval Château de Bazoches is set half way up a wooded hill on the site of a former Roman base in direct line of sight of Vézelay (10 km away). It was built in the 12th century in the shape of a trapezium with four towers and a keep surrounding an inner courtyard (with its grey-blue patina stones, this is an outstanding example of restoration of the interior as created in the 17th century)

When they left Vézelay for the Holy Land on the Third Crusade, King Philippe-Auguste  and Richard the Lionheart were the first important guests to stay in this castle.

Bazoches belonged to the seigniors of Bazoches, Chastellux, Montmorillon and La Perrière and was then bought in 1675 by Marshal de Vauban with the reward granted to him by King Louis XIV after the siege of Maastricht where he fought with outstanding merit. Using an ingenious system of parallel trenches, he managed to take the town in record time with very little loss of life.

When he had settled in Bazoches, Vauban carried out many modifications and transformed it into a military garrison.

It was at Bazoches that Vauban, the founder of Civil Engineering, produced the studies and drawings for over three hundred constructions and strongholds and worked out the methods of attack and defence for the fortifications which made him an uncontested master of siege strategy and military architecture. It was also here that he wrote down his thoughts on a host of subjects which he jokingly called his "Oisivetés" (idle jottings). Finally at Bazoches, he wrote the daring "Dîme Royale" (Royal Tax) which was immediately banned.

Et le voyage continue ...
And the journey continues ...

nomadensolo@gmail.com




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